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Le cloud public consiste à héberger ses données sur des data-centers géants, administrés par des sociétés privées comme Microsoft, Google, Amazon Web Services, IBM, OVH ou Salesforce, pour n’en citer que quelques-uns. On parle d’ailleurs parfois de Cloud Industriel. Proposé par des entreprises spécialisées en infogérance informatique, le cloud public est une solution d’hébergement présentant de nombreux avantages.
Voici pourquoi et comment choisir une solution de cloud public adaptée à votre système d’information.
01. Le cloud public : Simple et rapide
02. Le cloud public : Économique et adaptable
03. Le cloud public : L’importance de bien choisir son prestataire
Tout d’abord, une petite précision s’impose : cloud public ne signifie pas que les données hébergées sont publiques et accessibles à tous, mais simplement que les services d’hébergement ou les applications sont accessibles publiquement, en libre-service, depuis n’importe quel terminal connecté à Internet.
Pour y accéder, vous pouvez n’avoir besoin que de votre carte bancaire. Mais toutes les données stockées et échangées sont cloisonnées sur des instances individuelles. Elles restent totalement confidentielles et parfaitement sécurisées.
Le principal avantage du cloud public réside dans sa simplicité. En quelques clics, n’importe qui (ou presque) peut stocker ses données sur un service de cloud public (d’où la nécessité d’encadrer les pratiques en entreprise, pour éviter le ShadowIT).
Pour les entreprises, qui ont des besoins plus spécifiques et doivent respecter des contraintes réglementaires, il est préférable de confier cette mission d’externalisation à une société spécialisée.
Pour autant, la mise en place d’une solution de cloud public sera, pour l’entreprise, à la fois simple et rapide. Elle pourra ainsi bénéficier d’un système d’information très vite opérationnel et efficace ce qui en fait la solution privilégiée par les TPE, les “petites” PME et les start-up, notamment pour des services clefs en main, comme les suites bureautiques, le CRM, les suites RH...
Généralement, avec le cloud public les utilisateurs payent en fonction de l’utilisation. Le coût va donc varier en fonction du nombre d’utilisateurs, de la variété de services utilisés et de la quantité de données stockées, ou téléchargées.
Une solution qui reste la plus économique pour la très large majorité des entreprises tant que les besoins ne deviennent pas trop importants ou spécifiques.
L’autre intérêt du cloud public, c’est que, même si le prix augmente, il n’y a quasiment aucune limite ni plafond. L’offre s’adapte ainsi “au fil de l’eau” aux besoins de l’entreprise sans que celle-ci n’ait à s’en soucier.
Contrairement au cloud privé, les données hébergées sur un cloud public ne sont pas sur des environnements exclusivement dédiés à l’entreprise. Il est donc recommandé d’attacher une grande importance au prestataire qui va héberger les données afin de s’assurer que celles-ci sont parfaitement sécurisées. En effet, ce n'est pas parce que les données sont sur un cloud renommé qu'elles sont sécurisées de fait, si vous n'avez pas pris les précautions nécessaires, et choisi les bonnes options.
Le contrat liant l’entreprise et son prestataire doit notamment indiquer le pays d’hébergement (pour des questions réglementaires), le type de support, la régularité des sauvegardes, les conditions de confidentialités ou encore les conditions de migration ou de sortie. Soyez attentifs et vigilants !
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