Dans un secteur où chaque donnée client est sensible, la rapidité de détection des cybermenaces est devenue cruciale. En 2023, le rapport de Groupama confirme que les attaques par rançongiciel ont augmenté de 30 % par rapport à 2022, reflétant une hausse de 400 % des actes de cybercriminalité depuis 2020. Parmi ces attaques, 69 % ciblent des entreprises, plaçant les risques cyber au premier plan.
01. Les PME, premières victimes.
02. Un exemple concret : la transformation chez Groupama.
03. Technologies de détection avancées : un impératif pour les assureurs
04. Conseils pratiques pour protéger votre entreprise (et vos clients)
05. Votre prochaine étape
Les petites et moyennes entreprises (PME) représentent 95 % des cyberattaques réussies en 2022, soit 330 000 incidents. Avec 60 % des PME faisant faillite dans les 18 mois suivant une attaque, les conséquences sont dramatiques, non seulement pour ces entreprises mais aussi pour les assureurs qui voient leurs portefeuilles de clients affectés par ces incidents.
En effet, ces cyberattaques entraînent des réclamations de plus en plus fréquentes, ce qui pousse les assureurs à revoir leurs offres et à ajuster les primes pour compenser le risque croissant.
Les nouvelles formes de travail, comme le télétravail, ont aggravé cette situation, augmentant l'exposition des PME aux attaques. Face à ce défi, les assureurs doivent impérativement proposer des solutions de couverture adaptées, tout en investissant dans des technologies de détection avancées pour réduire le nombre de sinistres liés aux cybermenaces.
Groupama a partagé une étude de cas révélatrice dans son rapport annuel de cybersécurité. Avant l’intégration de solutions avancées, leur temps moyen de détection des menaces était de 10 jours. Grâce à l’intelligence artificielle, ce délai est passé à moins de 15 minutes.
Résultats clés :
Cette transformation démontre l’importance de l’intégration de technologies avancées non seulement pour protéger les données clients mais aussi pour maintenir la rentabilité des offres d’assurance face à un risque cyber croissant.
Ces technologies permettent aux assureurs d'intercepter les cyberattaques avant qu'elles ne causent des dommages importants, réduisant ainsi les réclamations et les coûts associés aux incidents. Elles jouent un rôle clé dans la réduction des sinistres, permettant aux assureurs de proposer des offres plus compétitives tout en réduisant leur exposition aux risques.
Sophie Martin, responsable cybersécurité chez Generali France, explique : "Nos outils d’intelligence artificielle nous permettent de détecter et neutraliser une menace en quelques minutes, renforçant ainsi la sécurité des données de nos clients."
Ne laissez pas vos données à la merci des hackeurs.
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