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Ce jeudi 1er septembre 2016, l’île de la Réunion où se trouve le siège d’Exodata (un peu de chauvinisme ne nuit pas) sera le théâtre d’un phénomène rare et impressionnant : une éclipse annulaire de Soleil. La Lune occultera alors 95% du disque solaire !
Doit-on y voir un lien avec les nuages ou plutôt le Nuage, cœur de métier d’Exodata et de son expertise en courtage de Cloud et services d’infogérance associés ? Vraisemblablement non. À moins que les premiers ne choisissent de cacher la vue, ce qui ne sera assurément pas le cas du second avec le secours d’Exodata ;-) …
C’est donc bien vrai, demain, l’ombre de la Lune commencera à obscurcir le Soleil dans le Golfe de Guinée (Atlantique) et sera ensuite visible tour à tour depuis l’Afrique équatoriale, le canal du Mozambique, le sud des Comores et Mayotte, Madagascar, La Réunion enfin.
Que de belles destinations lointaines et exotiques qui nous rappellent que cette France du bout du monde peut, dans un savoir-faire identique à la métropole, profiter des décalages horaires pour mieux servir ses clients ! Depuis la métropole et l’outre-mer (Nouvelle Calédonie, La Réunion, Martinique et Guadeloupe), Exodata veille à rendre à ses clients européens ce service d’infogérance d’infrastructures et d’applications en 24h/24 et 7j/7.
Tous ceux qui se trouveront dans cette bande d’une largeur d’environ 100 kilomètres, pourront admirer (munis de lunettes de protections bien sûr) un Soleil noir couronné d’un flamboyant anneau de lumière. Le spectacle entier durera 3h20. Tandis que la Lune occultera 95% du disque solaire, l’ambiance se fera crépusculaire, le ciel sera de bronze, température et luminosité s’abaissant sensiblement. Ce sera aussi l’occasion d’admirer les « grains de Bailey », un chapelet de perles brillantes créées par la photosphère (première couche de l’atmosphère solaire) perçant entre les montagnes et les vallées de la Lune.
Une éclipse, c’est le rendez-vous parfaitement synchronisé entre la Terre, la Lune et le Soleil, qui se trouvent alors exactement alignés. Synchronisation parfaite que nous attendons tous entre les besoins de nos clients, nos métiers et notre système d’information, n’est-ce pas ?
Une telle rencontre céleste dépend d’un grand nombre de facteurs et de fins ajustements astronomiques dans un cas, informatiques dans l’autre.
Mais les trois astres ne sont pas forcément bien alignés à chaque fois. Dans le premier cas, l’homme et son savoir-faire ne peuvent en rien influencer le phénomène quand, dans l’autre, ils le peuvent à force d’expérience et de concertation. La Lune, en effet, tourne autour de la Terre selon une trajectoire légèrement inclinée de 5 degrés par rapport au plan orbital de la Terre. Donc, la plupart du temps, elle passe un peu en dessous ou au-dessus de la ligne des éclipses, le Soleil lui-même ne croisant la fameuse « ligne des nœuds » (celle qui autorise les éclipses) que deux fois par an…
Lorsqu’enfin les trois astres sont alignés sur cette ligne, se produit ce phénomène rare et tant attendu de l’éclipse, celle bien sûr qui n’occultera pas les performances de votre entreprise !
© Thibault Ponamale
Les éclipses totales sont en voies de disparition. Elles laisseront progressivement la place aux éclipses annulaires comme celle de La Réunion. En effet, la Lune s’éloigne progressivement de la Terre au rythme actuel de 3,8 centimètres par an. Ce phénomène est lié aux marées terrestres qui déplaçant de grandes masses d’eau, exercent une force gravitationnelle telle sur la Lune qu’il accélère son mouvement et l’entraîne loin de notre planète bleue. Alors qu’elle était distante d’à peine 22 500 kilomètres lors de sa formation, il y a 4,5 milliards d’années, elle le sera de 402 346 kilomètres dans 1,21 milliard d’années, jour de la disparition définitive des éclipses totales !
Il n’en demeure pas moins qu’« observer une éclipse comme celle de La Réunion, c’est assister à un spectacle rare et impressionnant, et l’occasion de se souvenir qu’il s’agit d’un phénomène jouant encore un rôle considérable dans la progression du savoir », conclut Claude Catala, Président de l’Observatoire de Paris.
Avec le concours du magazine Sciences et Avenir.