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La messagerie électronique figure parmi les applications les plus faciles à externaliser et migrer vers le Cloud. C’est simple : quasiment tout le monde s’y met !
“Pendant longtemps, la messagerie était considérée comme critique. À présent, beaucoup ont décidé d’externaliser, ils estiment que le contenu des e-mails ne nécessite pas de confidentialité absolue”, confirme Eric Sansonny, directeur général du prestataire Aruba, avant d’ajouter : “certaines messageries sont longues à optimiser et souvent le jeu n’en vaut pas la chandelle. D’autant que le mail est devenu une application totalement banalisée, les acteurs et les technologies sont matures, les entreprises ne prennent donc pas beaucoup de risque”. Le choix se porte donc généralement sur un hébergement en mode SaaS (software-as-a-service).
Le premier argument porte sur les économies réalisées qu'elles soient ponctuelles et/ou récurrentes. “Les entreprises diminuent de 30 à 50% leur budget dédié à la messagerie professionnelle.
Pour les entreprises qui font ce choix, le calcul est assez simple : une messagerie internalisée représente des dépenses engagées sur du long terme, sans vraiment de souplesse bien que le nombre d’employés puisse être amené à évoluer. Parmi ces dépenses figurent l’achat et l’entretien des serveurs, les contrats de maintenance, l’achat de logiciels de messagerie spécifiques aux métiers, ainsi qu’un coût humain pour l'installation et la formation. Il faut en outre prévoir l’emploi de personnel qualifié pour superviser, mettre à jour, et faire évoluer les plates-formes en fonction des usages.
En revanche, dans le cas d’une messagerie hébergée à distance, l’entreprise n’a plus à consentir d’investissement matériel ni à supporter de coûts de maintenance. Elle peut également, bénéficier de l’assurance de l’intervention d’un professionnel en cas de dysfonctionnement, cela sans surcoût, y compris si le dommage survient en pleine nuit ou le week-end.
Au-delà du coût, la flexibilité est appréciable dans le cas où les effectifs sont amenés à varier en quelques mois. "Si la société voit son effectif évoluer, les besoins immédiats ne sont plus les mêmes. Certains serveurs virtuels peuvent être rapidement supprimés dans le cas d’un stockage à distance, chose impossible lorsque l’hébergement est assuré en interne”, explique Eric Sansonny.
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Source : bfmbusiness.bfmtv.com