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Au gré des évolutions technologiques, le rôle du DSI a très largement évolué durant les deux dernières décennies. Son travail consiste désormais avant tout à faire des choix. Des choix décisifs pour son service mais aussi pour toute l’entreprise. Parmi ceux-ci, il en est un peut-être plus crucial encore que les autres : le choix de la solution cloud la plus adaptée et efficace.
Fruit d’une réflexion approfondie et du croisement de nombreux critères, le choix d’une solution Cloud peut être divisé en trois étapes distinctes mais néanmoins interconnectées : parfaitement définir ses besoins, bien connaître les solutions existantes, trouver le bon prestataire. Voici comment s’y prendre.
01. Parfaitement définir ses besoins
02. Bien comprendre les solutions existantes
03. Trouver le bon prestataire
Un choix éclairé passe forcément, quel que soit le domaine, par un solide état des lieux. Celui-ci doit prendre en compte l’existant mais également permettre de se projeter sur les évolutions futures de l’entreprise et la manière dont le système d’information (SI) doit les accompagner.
Cet état des lieux ou audit peut-être réalisé en interne mais également effectué par un prestataire spécialisé. L’avantage de cette seconde option est d’avoir un regard expert et extérieur. Une étape qui peut se matérialiser par le calcul du TCO (Total Cost of Ownership) informatique de l’entreprise.
Une méthode qui consiste à calculer le coût total du SI de l’entreprise à travers les frais directs (achat du matériel, frais d’abonnement, de sauvegarde, de gestion, de maintenance, de développement...), et les charges indirectes (salaires, formations, énergie, locaux techniques...). Pour en savoir plus : TCO Informatique : pourquoi est-il important de le calculer ?
Les avancées techniques et technologiques ont permis de très largement développer les offres d'externalisation dans le domaine informatique. L’hébergement est de plus en plus souvent externalisé par les entreprises, quelles que soient leurs tailles ou leurs besoins, grâce notamment à la virtualisation serveur. Cette technologie, qui consiste à fractionner un serveur physique en plusieurs serveurs virtuels, permet de faire fonctionner plusieurs serveurs virtuels de manière totalement indépendante à partir d’une seule infrastructure physique.
Avec la virtualisation serveur, l’entreprise bénéficie d’un hébergement externalisé et des avantages d’un environnement dédié sans avoir l’ensemble des contraintes liées à la gestion de l’infrastructure. Pour aller plus loin : Virtualisation serveur : Pour quels usages en entreprise ?
Un audit précis va permettre au DSI de disposer des informations importantes pour faire un choix éclairé. C’est nécessaire, mais pas suffisant. Pour avoir toutes les cartes en main, ce dernier doit également bien connaître les solutions existantes ainsi que leurs avantages et inconvénients.
Afin de simplifier la compréhension de notions assez complexes, on a coutume de considérer trois types de cloud : l’IaaS (Infrastructure as a Service), le PaaS (Platform as a service) et le SaaS (Software as a Service).
Ces trois types de Cloud permettent de définir les usages qui en découlent. Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur le sujet, vous pouvez lire notre article Passer au cloud : et si on se facilitait le quotidien.
Le type de Cloud, qui correspond en quelque sorte au degré d’externalisation du SI de l’entreprise, est un choix crucial pour le DSI. Un choix intimement lié à un autre paramètre : le modèle de Cloud.
Parfois confondus, types et modèles de Cloud sont pourtant deux notions bien distinctes. Le modèle fait en effet référence à la solution d’hébergement choisie. La aussi, trois options s’offrent au DSI : le Cloud public, le Cloud privé et le On-Premise.
Le choix d’une solution Cloud et de l’externalisation du système d’information de l’entreprise passe nécessairement par la contractualisation avec une entreprise de services numériques (ESN).
Son rôle est de proposer la solution la plus adaptée et adaptable aux besoins spécifiques du SI. Elle peut d’ailleurs préalablement avoir effectué l’audit ou le calcul du TCO informatique. Pour plus de renseignements sur le sujet : Pourquoi sous-traiter son infogérance informatique ?
Choisir un prestataire, c’est avant tout choisir une qualité de services. Il est donc primordial de s’intéresser à l’accompagnement proposé et aux engagements pris dans le cadre d’une éventuelle défaillance technique : disponibilité du service client (24h/24h, 7j/7j, heures ouvrées...), délais de réparation de la solution, ou encore garanties sur les données (risques de perte, périodicité des sauvegardes). Exodata propose d'ailleurs le service suivant : Un service-client 24/5 100% français en Follow-The-Sun, c'est possible ?
La disponibilité de l’infrastructure est un critère important. Pour être sûre et efficace, elle doit proposer un minimum de redondance matérielle permettant, en cas de défaillance, que les services continuent de fonctionner sans interruption. On parle alors de haute disponibilité.
Autre point important, la connectivité. Elle est le lien entre votre entreprise et le data center de votre prestataire hébergeur et correspond, à travers la notion de “bande passante”, à la vitesse limite à laquelle les données peuvent être transférées entre les serveurs et le poste qui les consulte. C’est une donnée cruciale puisque, dans l’esprit des utilisateurs, il s’agit de la rapidité avec laquelle ils accèdent à des informations en ligne.
Dernier point technique à prendre en compte : le type de Disque sur lequel seront stockées les données. Un serveur peut fonctionner avec un disque dur SSD ou HDD. La technologie SSD est beaucoup plus performante, notamment en termes de vitesse, et permet donc de charger plus rapidement les données.
La sécurité des données est un enjeu central pour les entreprises. Il est par conséquent nécessaire de s’intéresser de très près aux procédures et normes de sécurité mises en place par le futur hébergeur. Les protocoles SSL (Secure Socket Layer) et TLS (Transport Layer Security), qui consistent à créer un canal sécurisé entre deux infrastructures connectées et sont utilisés lorsqu'un navigateur se connecte à un serveur web, sont des prérequis indispensables.
Parmi les critères intéressants à retenir, il y a la certification internationale ISO/CEI 27 001. Cette norme est la plus aboutie en matière de sécurité de l’information et consiste à mettre en place un système de management de la sécurité des informations (SMSI) englobant les personnes, les processus et les systèmes de technologie de l’Information. Elle est une garantie certaine si vous souhaitez vous adosser à un partenaire de confiance.
Pour aller plus loin sur les aspects liés à la sécurité, vous pouvez consulter cet article : Pourquoi et comment externaliser en toute sécurité son système d'information ?
Définir ses besoins puis connaître les solutions existantes pour trouver le bon prestataire. La voie vers une externalisation réussie est désormais toute tracée.
Si vous souhaitez bénéficier d’informations plus complètes et détaillées, vous pouvez consulter notre page dédiée ou télécharger gratuitement notre guide : Cloud privé, cloud public : quelle solution d'hébergement pour votre entreprise ?